• 22/07/2006 : Waryongsan


    Premier jour de week-end.

    Il ne pleut pas aujourd'hui, le soleil montre même le bout de son nez !

    Décision immédiate : je vais marcher.
    J'ai repéré un départ de sentier à un quart d'heure de voiture, quand je me perdais en cherchant un distributeur qui accepte les cartes étrangères, de l'eau et un casse-croûte dans le sac à dos, les grosses chaussures, en route !

    En fait, je ne suis pas en forme du tout :
    - Je ne dors pas bien la nuit (décalage horaire)
    - Je me couche tard (courses pour tout les petits trucs qui me manquent dans l'appart, je met des heures à chaque fois pour m'y retrouver sans connaître la langue)
    - Je ne mange pas forcément assez le midi (rapidité plus piments, j'ai du mal)...
    - Et je n'ai pas fait le moindre gramme de sport l'année dernière !

    Mais tant pis, me dis-je, un peu de fatigue physique m'aidera à dormir et sera sans doute profitable à moyen terme.
    Et puis depuis une semaine que toutes ces collines vertes me font de l'œil mais sont noyées dans les nuages, j'ai bien envie d'aller voir si c'est aussi beau vu d'en haut...

    Donc j'y vais, tout doucement.
    D'autant qu'avec la sortie du soleil, ça tape, la température monte, et l'humidité reste forte, ça donne encore plus chaud.
    Et que ça grimpe fort.
    Je me fais dépasser par plusieurs groupes. Les coréens marchent vite, légers (juste une gourde à la main et une serviette sur les épaules), et apparemment sont entraînés.
    Sujet d'étonnement quand même (même prévenu, ça fait bizarre à voir quand on transpire à côté), les femmes en survêtement long avec gants, chapeaux et foulards (à côté des mecs en short) : la beauté, ici, c'est une peau blanche, et on sait souffrir pour être belle !

    Et là, au bout d'à peu près une heure, je fais l'erreur de la journée :
    Un coréen prend pitié de ce pauvre étranger qui transpire sous son gros sac à dos et semble choisir son chemin un peu au hasard, et me propose de me guider. Par politesse, j'essaie d'accélérer un peu pour ne pas trop le ralentir.
    Un quart d'heure après, je suis en surchauffe complète, le palpitant à fond, à la limite du malaise. Je m'arrête pour boire, rien n'y fait, le cœur ne redescend pas, l'eau ne me rafraîchit pas, j'ai vraiment l'impression que je vais tourner de l'œil si je reste debout.
    Je dis à mon guide de continuer à son rythme sans moi, et dès qu'il a tourné le coin, je m'allonge carrément dans la boue. Il me faut cinq bonnes minutes dans cette position pour retrouver un rythme cardiaque et une respiration supportables...

    Après, je repars tranquillement à mon rythme, mais avec cette histoire, je me suis tellement déshydraté que l'eau que je bois ensuite me déclenche des diarrhées !
    Je me retrouve à redescendre en courant vers les toilettes du départ, fin de la ballade.

    Ensuite, il faudra pour le reste de la journée que je fasse attention à avoir des toilettes à proximité dans la demi-heure qui suit chaque fois que je bois.
    Je mange bien salé le soir, et ça passe.

    Ouf, je m'en tire bien, mais ça m'apprendra à vouloir faire plaisir à un sportif !

    En attendant, j'ai donc été vaincu par le 와룡산 (Mont Waryongsan). 900m de dénivelé, ça devrait pourtant être tranquille... Je me vengerai !

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